Anti-âge

Ce bruit incessant dans la tête, vous connaissez ? Dites non aux acouphènes !

acouphènes

Dans notre société où le bruit est omniprésent, les troubles auditifs ne cessent de se développer. On estime que 10 à 15 % de la population souffre ou souffrira un jour d’acouphènes. Mais ces petits bruits peuvent vite rendre fous. Découvrez comment lutter naturellement contre les acouphènes, en l’absence de traitement médical efficace.

Tout savoir sur les acouphènes

C’est quoi les acouphènes ?

Appelé encore tinnitus, l’acouphène se définit simplement comme un bruit perçu par une personne, alors qu’il n’y a pas de bruit extérieur émis. Dans 5 % des cas, il existe un vrai bruit interne, type la pulsation d’un vaisseau : c’est l‘acouphène objectif.

Mais dans 95% des cas, le bruit « n’existe pas ». C’est l’acouphène subjectif, le plus souvent sous forme de bourdonnement ou de sifflement. On estime qu’environ 8 millions de personnes souffrent en France d’acouphènes.

Acouphene

Quelles sont les causes des acouphènes ?

Si l’origine des acouphènes reste encore imparfaitement connue, beaucoup les considèrent désormais comme un dysfonctionnement du système nerveux auditif. Plus qu’une maladie, c’est un symptôme : le cerveau pourrait générer un « signal fantôme », perçu alors par notre oreille.

Chez la personne âgée, la cause favorisante principale reste le vieillissement de l’oreille. Chez les plus jeunes et les adultes, l’exposition au bruit constitue en revanche le facteur de risque essentiel.

Quelles sont donc les causes des acouphènes subjectifs ?

Il faut imaginer les acouphènes comme la transmission anormale d’un signal sonore, pouvant se faire à différents niveaux :

Problème audition
    • Atteinte centrale : le traumatisme crânien ou une entorse cervicale sont des causes fréquentes. On peut aussi citer des facteurs psychologiques, des troubles métaboliques, des maladies neurologiques, une lésion du nerf auditif type schwanomme, une perte auditive cachée,
    • Atteinte de l’oreille interne : surdité cochléaire, lésions des cellules ciliées, choc traumatique ou acoustique, certains médicaments ototoxiques, maladie de Ménière,
    • Atteinte de l’oreille moyenne : syndrome du muscle tenseur du tympan, otite moyenne, otosclérose ou otospongiose, béance tubulaire, anomalie de la Trompe d’Eustache,
    • Atteinte de l’oreille externe :  bouchon de cérumen, kyste auditif, perforation du tympan, troubles ATM (articulation de la mâchoire).

Les symptômes

Le symptôme principal se manifeste par ce bruit parasite, permanent ou occasionnel, dans une seule oreille ou les deux : il s’agit le plus souvent d’un sifflement, mais le patient peut aussi entendre un chuintement, un cliquetis, un bourdonnement, un bruissement…

D’autres signes peuvent compléter le tableau clinique, comme une perte d’audition, des acouphènes et nausées, des vertiges, des douleurs, une sensation de bouchon auriculaire…

Les nausées et les vertiges accompagnent souvent des troubles de l’oreille interne, ou des pathologies comme la maladie de Ménière. L’acouphène le soir au moment du coucher est souvent plus marqué, simplement car les bruits de la journée (ou l’attention portée sur autre chose) ont tendance à le masquer le reste du temps.

Vertige
trouble du sommeil

Cela peut induire des troubles du sommeil, associés à une conséquence majeure des acouphènes : les troubles psychologiques.

En souffrant d’acouphène, on peut en effet vite devenir irritable, déprimé, angoissé : ces bruits anormaux « tapent sur le système ». Et c’est bien normal ! Il faut donc intégrer l’idée qu’entendre un bruit qui n’existe pas, ce n’est pas être fou : c’est souffrir d’un trouble de l’audition. En parallèle, on peut aussi devenir plus intolérant aux bruits normaux : c’est l’hyperacousie.

Quelles sont les conséquences des acouphènes ?

Les acouphènes ne sont pas en soi dangereux, mais leur présence a des répercussions très négatives sur le quotidien. Des problèmes d’endormissement, de concentration, d’anxiété peuvent altérer profondément la qualité de vie. Certains patients peuvent s’enfermer dans un syndrome de type dépressif.

Généralement, les acouphènes vont progressivement diminuer… ou le patient va au fil du temps d’y habituer : c’est l’habituation. S’habituer aux acouphènes constitue donc un élément essentiel de leur prise en charge.

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Comment lutter contre les acouphènes ?

La prévention des bruits internes de l’oreille

Plaie de la société moderne et bruyante, les acouphènes doivent être prévenus le plus tôt possible, à travers une véritable hygiène de vie auditive. Concernant l’environnement sonore, il faut se protéger des bruits forts, que ce soit dans le travail ou les loisirs : c’est particulièrement important pour la musique ou les jeux vidéos, où il faut éviter de pousser le bouton son à fond. Inversement, il faut apprendre à réécouter le silence.

En parallèle, il faut éviter tous les facteurs d’excitation pouvant interférer avec les cellules nerveuses et auditives : tabac, alcool, caféine…

Que faire si des acouphènes apparaissent ?

Il est conseillé de consulter rapidement, pour voir si une cause simple peut être isolée. Il ne faut surtout pas s’inquiéter, puisque que 95% sont des acouphènes transitoires ou occasionnels. L’acouphène permanent est le plus rare, mais aussi le plus gênant. Cette étape passe donc par un bilan auditif complet.

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Lutter contre les acouphènes naturellement

En complément d’un traitement médical, souvent inexistant, il existe 3 solutions naturelles pouvant parfois aider à soulager les acouphènes.

Ostéopathie

Certain facteurs mécaniques ou traumatiques peuvent entrainer un dysfonctionnement de l’oreille interne, de la mâchoire, des vertèbres cervicales ou de la trompe d’Eustache. Un ostéopathe est le mieux à même de soigner ces microtraumatismes, et les tensions musculaires associées. C’est probablement le premier professionnel de santé à consulter après un examen complet chez l’ORL.

Homéopathie

Reconnue comme efficace par les autorités de santé, la médecine homéopathique pourrait soulager certains de ces bruits parasites de l’oreille. Les spécialistes proposent différent traitements acouphènes, selon leurs types :

    • Chininum sulfuricum 9 CH : en cas de bourdonnements oreille,
    • Hydrastis 5 CH : en cas d’hypersécrétions,
    • Actaea racemosa 9 CH : en cas d’hyperacousie,
    • Glutamicum acidum 3 DH : comme traitement de fond et en cas de baisse auditive.

Phytothérapie

Quelques plantes pourraient aussi avoir un effet bénéfique.

    • Gingko biloba cet antioxydant puissant améliore les troubles vasculaires et trophiques souvent présents sur les acouphènes. Des études scientifiques démontrent une action bénéfique,
    • Petite pervenche l’effet bénéfique de Vinca minor est largement documenté, à travers un principe actif utilisé comme médicament de l’oxygénation du cerveau, la vincamine. Ses feuilles peuvent ainsi s’utiliser en décoctions 2 fois par jour, comme traitement naturel des acouphènes.

5 astuces pour se débarrasser des acouphènes

L’objectif est double, limiter les risques d’aggravation et aider ensuite l’organisme à mieux s’y habituer.

écouter le silence
    • Écouter le silence : S’habituer au silence permet de diminuer l’hyperactivité du système auditif, et de réduire ultérieurement la perception aux acouphènes. La relaxation ou encore la thérapie fréquentielle s’inscrivent dans cette démarche. De la même manière, il faut veiller à ne pas mettre le son trop fort,
    • Thérapie cognito-comportementale : C’est une solution utile, permettant de mieux contrôler sa respiration et son anxiété. Une TCC (thérapie comportementale et cognitive) accélère grandement le processus d’habituation. C’est un moyen efficace d’apprendre à ne plus se focaliser sur les bruits parasites de l’oreille, de bien vivre avec ses acouphènes.
    • Médecine alternative : Simple à mettre en place, le recours à l’ostéopathe peut s’avérer essentiel. L’homéopathie et la phytothérapie doivent être aussi associées,
    • Arrêter les cotons tiges : Un excès de cérumen favorise les acouphènes par surpression. Il faut donc éviter d’en former, avec un nettoyage inadéquat du conduit auditif. Les bougies ou la poire doivent être préférés,
    • Se tapoter le crâne : L’idée est de jouer sur la pression auditive. Si un acouphène apparait, il faut poser la paume de sa main sur les oreilles, les doigts vers l’arrière du crâne. Posez le majeur sur l’index et avec les deux doigts, tapotez rapidement le crâne des deux côtés une cinquantaine de fois. Ce bruit va résonner et peut aider à rééquilibrer la pression sur l’oreille interne ou la trompe d’Eustache.
Osteopathe

Si les acouphènes sont fréquents, et habituellement sans gravité, ils peuvent toutefois devenir un fléau pour ceux qui en souffrent. Il ne faut donc jamais perdre de temps pour les soulager. En l’absence de traitement médical, lutter naturellement contre les acouphènes donne parfois de très bons résultats. Ils aident à mieux s’y habituer sur le long terme, pour mieux vivre avec et les supporter.

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