Lutter contre la perte de mémoire

Si nous ne pouvons pas arrêter l’horloge du temps qui passe inexorablement, nous pouvons aider notre corps à lutter contre ces autres agressions. Nous disposons, aujourd’hui, et aux vues des avancées prodigieuses des recherches scientifiques actuelles, d’un arsenal de produits d’origines naturelles prompts à combler un large éventail de failles. Il ne faut pas le nier bien sûr, ce serait tout à fait ridicule, le vieillissement biologique est un facteur aggravant de la perte de mémoire, mais il faut aussi accepter que nous sommes en capacité de limiter les conséquences du vieillissement cellulaire.

Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas exactement quels seront les effets d’un traitement d’une personne à une autre qu’il ne faut pas tout faire pour freiner la dégénérescence cellulaire. Si les vertus de certaines plantes sont connues depuis l’Antiquité, l’état actuel des recherches permet de mettre à jour de nouvelles formules qui en regroupant différents actifs les rendent encore plus puissantes.

Les maladies neurodégénératives, qu’elles soient dues à l’âge ou accélérées par une anomalie génétique, sont la dégradation involontaire de certaines cellules de notre cerveau. Il y en a une assez large gamme et malheureusement nous connaissons ou avons déjà entendu parler ou lu sur la plupart d’entre elles. Ces maladies se nomment entre autres :

• Alzheimer,
• Parkinson,
• Charcot,
• Huntington…

Elles se traduisent le plus souvent par des pertes de mémoire, des accès de violence, une hébétude, une perte d’autonomie, des épisodes de stress intense, des troubles du sommeil ou de l’attention.

On le dit parfois, ne plus pouvoir marcher, moins bien entendre, tous ces maux sont terribles… mais perdre la mémoire, ne plus se rappeler des petites choses du quotidien, ne plus se rappeler d’évènements, d’anniversaires, voire même ne plus se rappeler de ses proches… de son conjoint ou ses enfants, c’est dévastateur. Ne plus avoir de mémoire, c’est perdre une grosse part de son humanité !

Tout comme le cœur, notre cerveau est un organe vital. Le bon fonctionnement de notre cerveau est assuré grâce à une irrigation et à une oxygénation constante. Il est constitué de milliards de cellules qui se renouvellent constamment : les neurones. Ces neurones sont des cellules nerveuses qui traitent et acheminent les informations vers nos différents organes.

Mais que sont les radicaux libres ? Ce sont des substances nocives qui viennent polluer nos organismes. Ils sont transportés dans l’oxygène. On ne sait pas exactement quelle est leur origine et si de tout temps, il y a eu des radicaux libres. Ce que l’on sait par contre, c’est qu’une mauvaise qualité de l’air, une pollution galopante, le soleil, le tabac etc, sont autant d’éléments qui facilitent la création et la circulation des radicaux libres. On y fait référence sous le nom de stress oxydatif.

A petite dose, les radicaux libres ne sont pas nocifs, c’est même sans doute le contraire. Mais comme souvent, c’est un niveau trop important de radicaux libres qui les rend nocifs. Au niveau neuronal, les inflammations chroniques qu’ils génèrent détruisent les neurones et empêchent leur renouvellement normal. Les anti-oxydants semblent être la meilleure arme pour lutter contre les radicaux libres.

Ainsi, l’association de la sauge d’Espagne, du ginkgo biloba, qui favorise la circulation sanguine, de la vitamine C, puissant anti-oxydant est une combinaison redoutable pour améliorer les capacités cognitives, la mémoire et la qualité du sommeil.

Le bacopa fait partie de la pharmacopée de l’Ayurveda (médecine traditionnelle de l’Inde) depuis près de 3 000 ans. Cette plante y est utilisée pour lutter contre les troubles mentaux. Elle est dorénavant très étudiée par la médecine occidentale et plusieurs études ont été menées ces dernieres années. Les résultats sont encourageants et tendent à montrer une amélioration de la mémoire en particulier chez les personnes âgées (Morgan A, Stevens J. J Altern Complement Med. 2010;16(7):753-9.).