Anti-âge

Pourquoi perd-on la mémoire en vieillissant ?

perte de mémoire - Laboratoire Naturoscience

Les troubles de la mémoire augmentent en vieillissant. Ils sont naturels et souvent bénins. La détérioration des capacités cognitives s’explique par le vieillissement du cerveau. Aussi, il importe de préserver autant qu’il est possible cette faculté cognitive.

Quelles sont les causes des pertes de mémoire ?

La perte de la mémoire est l’un des premiers signes du vieillissement, parfois très précoce chez certaines personnes. Or, si la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson présentent des symptômes sévères de perte de mémoire, les problèmes de mémoire et de mémorisation n’annoncent pas pour autant des maladies neurodégénératives. Combien de fois entendons-nous dans notre entourage l’expression «Je perds complètement la mémoire». Pourquoi connaissons-nous ces trous de mémoire en prenant de l’âge ? La réponse s’explique en développant deux raisons principales

1ère raison : l’explication physiologique.

Article explication physiologique perte mémoire - Laboratoire Naturoscience

Les cellules nerveuses de notre cerveau, les neurones, ont une particularité : ils ne se régénèrent jamais. Quand ils meurent, ils ne sont pas remplacés, à l’inverse de toutes les autres cellules du corps humain qui se renouvellent constamment, pendant toute notre vie. Les neurones ne se renouvellent pas. Et pour chaque neurone qui meurt c’est un peu de notre mémoire qui s’en va.

Nous avons à la naissance un capital de neurones estimé à environ 100 milliards. C’est vers l’âge de 18 ans que nous avons la meilleure mémoire. Mais décade après décade, ensuite, la perte de neurones se fait sentir, entraînant des défaillances de plus en plus fréquentes de la mémoire. La perte de neurones à 50 ans s’élève à environ 500 000 par jour ! C’est peu au regard du nombre de neurones initial mais c’est beaucoup, dans l’absolu. La dégradation s’accélère après 60 ans.

Nous avons la preuve de cette perte de neurones en médecine légale. Les médecins légistes qui procèdent aux autopsies constatent que le poids moyen du cerveau d’un homme de 20 ans est de 1,5 kg alors que celui d’un homme de 80 ans est de 1 kg. En 60 ans, la perte de substance cérébrale est de 500 grammes, soit le tiers de la masse initiale.

2ème raison : l’explication biologique.

blog liaison neuronal - Laboratoire Naturoscience

Les neurones ont en effet une seconde particularité qui les différencie des autres cellules du corps. Ils ne sont pas jointifs, dans le cerveau. Ils ne se touchent pas. Chaque neurone est constitué d’un corps cellulaire prolongé par un axone (ou fibre nerveuse) qui a une terminaison ramifiée sous forme de peigne, les dendrites. Or entre les dendrites d’un neurone et celles du neurone suivant il y a un mince interstice nommé synapse, ou encore fente synaptique.

Il n’y a donc pas de continuité, de proche en proche, entre les neurones. Et pourtant les messages passent de neurone à neurone. C’est ce qui fait que nous pouvons penser, parler, réfléchir, communiquer… Pendant longtemps on a cru que la transmission des messages, de neurone à neurone, était un phénomène ondulatoire. Il y aurait des ondes qui se transmettraient dans le cerveau, telles des ondes électriques … En fait on ne savait pas. La neurobiologie est une science nouvelle. On a découvert que la transmission de la pensée, de neurone à neurone, n’était pas d’ordre physique mais biologique.

Neuromédiateurs : leurs rôles dans la transmission de la pensée et la stimulation de la mémoire

Notre organisme a en effet la capacité de synthétiser des substances qui viennent se loger dans les fentes synaptiques, comblant ainsi les interstices qui séparent les neurones. Les neurobiologistes ont appelé ces substances de deux noms évocateurs synonymes : neuromédiateurs ou neurotransmetteurs.

Il n’y a donc pas de continuité, de proche en proche, entre les neurones. Et pourtant les messages passent de neurone à neurone. C’est ce qui fait que nous pouvons penser, parler, réfléchir, communiquer… Pendant longtemps on a cru que la transmission des messages, de neurone à neurone, était un phénomène ondulatoire. Il y aurait des ondes qui se transmettraient dans le cerveau, telles des ondes électriques … En fait on ne savait pas. La neurobiologie est une science nouvelle. On a découvert que la transmission de la pensée, dans notre matière grise, n’était pas d’ordre physique mais biologique.

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Neuromédiateurs ou neurotransmetteurs : leurs rôles dans la transmission de la pensée et la stimulation de la mémoire

Notre organisme a en effet la capacité de synthétiser des substances qui viennent se loger dans les synapses ou fentes synaptiques, comblant ainsi les interstices qui séparent les neurones. Les neurobiologistes ont appelé ces substances de deux noms évocateurs synonymes : neuromédiateurs ou neurotransmetteurs.

Ces deux mots, neuromédiateur ou neurotransmetteur, évoquent la fonction de ces substances : en venant nourrir les synapses (fentes synaptiques), elles assurent la médiation entre les neurones, la continuité, ce qui permet la transmission de la pensée. On a découvert une cinquantaine de neuromédiateurs (neurotransmetteurs) dont certains sont plus particulièrement précieux pour stimuler la mémoire : acétylcholine, endorphines, cholécystokinine, somatostatine, sérotonine, dopamine, adrénaline, noradrénaline, taurine, catécholamine, acide gamma aminobutyrique.

Les neuromédiateurs ou neurotransmetteurs posent un problème. C’est nous qui les fabriquons. Et pour ce faire, nous avons besoin de puiser dans nos aliments les éléments nutritionnels permettant à notre organisme, au terme de phénomènes métaboliques subtils, de les élaborer. Ou mieux de prendre un complément alimentaire mémo-actif permettant la synthèse des neuromédiateurs (neurotransmetteurs).

Comment prévenir les troubles de mémoire ?

Ils existent des facteurs efficaces pour prévenir les troubles de la mémoire : un sommeil réparateur, une alimentation saine pour apporter au cerveau les éléments nutritionnels dont il a besoin, l’exercice physique pour oxygéner le cerveau, une vie sociale ainsi que des activités cognitives. En effet, notre cerveau agit comme nos muscles, plus nous l’utilisons, mieux notre structure cérébrale se porte.

L’entraînement cérébral par des activités intellectuelles stimulantes renforce les capacités cognitives. En utilisant les fonctions cognitives, le cerveau renforce ses connexions, empêche la détérioration des capacités cognitives liées au vieillissement du cerveau et favorise le bon état de notre mémoire.

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