La biologie humaine est ainsi faite que la vitalité commence à décroître doucement à partir de la cinquantaine, puis de plus en plus rapidement. Le déni de cette réalité naturelle peut être dangereux. Alors, comment aider son corps à mieux résister ?
« Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment, mais je me sens fatigué ». Même si de belles exceptions confirment la règle, cette plainte est assez fréquente dans l’expression des seniors sur leurs ressentis en termes de forme physique et morale. Un état de fatigue auquel les quinquagénaires n’étaient pas habitués et qui ne s’arrange pas avec le temps.
Cette asthénie est souvent considérée par les intéressés comme « incompréhensible ». Le réflexe est alors d’entrer dans une sorte de déni qui amène la personne à se forcer, à faire comme avant, en courant le risque d’un accident. Ou alors de tomber dans une inquiétude exagérée qui pourrait déboucher sur une forme de dépression.
On se doute qu’aucune de ces deux attitudes, pourtant très répandues, n’est appropriée. La fatigue des seniors doit être prise au sérieux. D’abord par eux-mêmes, ensuite par leur entourage et leur médecin. La première des choses à faire est de mener une exploration clinique pour vérifier que cette baisse de tonus n’est pas due à la présence d’une maladie non déclarée, comme une insuffisance cardiaque ou une hypothyroïdie.
Vieillir est un processus normal
Il peut également s’agir d’une conséquence d’un autre trouble : déshydratation, mauvaise alimentation, mauvais sommeil. Si c’est le cas, ces dysfonctionnements doivent être traités rapidement pour aider la personne à retrouver de l’énergie.
Mais il est fréquent que l’analyse médicale ne donne rien. La personne semble en bonne santé et « rien n’explique cette fatigue ».
Rien, sauf l’âge !
Notre civilisation moderne n’aime ni le vieillissement, ni la fin de vie. Elle s’ingénie à faire comme si nous étions éternels, toujours jeunes, splendides, heureux, rayonnants et en bonne santé. Mais ce fantasme ne survit pas en dehors des couvertures sur papier glacé des magazines populaires.
Comme tout ce qui existe dans l’univers, nous naissons, nous grandissons et prospérons, puis nous vieillissons et nous partons. Les sages assurent que la parfaite acceptation de ce cycle amène bien plus de paix que son déni. Et, paradoxalement, regarder en face les conséquences de l’âge est une des meilleures façons de s’en prémunir.
Les conséquences de l’âge
Sans pour autant tomber dans une attitude fataliste et se laisser aller, force est de constater que les ans qui passent laissent des traces dans nos organismes.
Baisse du tonus musculaire
À exercice physique égal, on est bien moins performant, à 60 ans qu’à 25 ans, même si l’on est entraîné. La diminution du nombre et de la vivacité des cellules musculaires entraîne une perte de force. Et réaliser un effort devient de plus en plus compliqué et énergivore.
Et c’est un cercle vicieux. Comme les efforts deviennent durs, la personne a tendance à réduire son activité physique ce qui entraine une perte de sa masse musculaire qui rendent encore plus pénibles les efforts physiques. Et ainsi de suite. Dans la foulée, les fonctions cardiovasculaires et pulmonaires deviennent moins performantes. Il est donc à la fois moins facile d’apporter de l’énergie au corps et plus compliqué d’en éliminer les toxines consécutives à l’effort.
Une alimentation à revoir
Sans nous appesantir sur les problèmes de dénutrition que l’on peut rencontrer chez les personnes les plus âgées, il est fréquent que de mauvaises habitudes alimentaires deviennent avec le temps de vraies erreurs nutritionnelles. Il en résulte une accumulation dans le corps de substances difficiles à éliminer comme les sucres et les graisses. Mais aussi une carence en substances énergétiques essentielles.
Par ailleurs, passé un certain âge, la prise quotidienne de médicaments dans le cadre de pathologies chroniques peut altérer la capacité à absorber les aliments, quand ce n’est pas juste une conséquence du vieillissement.
Le blues de la cinquantaine
Il est fréquent que les personnes qui « passent le cap » des 50/60 ans éprouvent plus de difficulté à s’investir, à s’enthousiasmer, comme si elles commençaient doucement à ne plus s’intéresser aux choses de la vie. En psychologie de l’âge d’or, on explique que ce moment est une charnière de l’existence. On s’est occupé des enfants, de sa carrière, des autres et puis vient un moment où une certaine distance s’installe et l’on s’intéresse davantage à soi. Mais cette entrée en introspection s’accompagne souvent de tristesse, voire d’angoisse.
Cette lassitude, cette usure, peuvent engendrer une certaine déprime, voire des dépressions dans certains cas.
4 bonnes pratiques pour rester en forme
Si la baisse du tonus musculaire, l’affaiblissement du système immunitaire et la démotivation sont les corolaires fréquents du vieillissement, il est tout à fait possible d’en réduire les conséquences par quelques bonnes pratiques :
- Pensons positif ! On peut choisir de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Question de choix. Être optimiste n’enlève rien à personne et cela rend plus joyeux.
- Vivons maintenant ! De toute façon on ne peut pas faire autrement : c’est aujourd’hui que bat votre cœur. Pas il y a des décennies si vous êtes du genre à ressasser le passé avec nostalgie. Pas demain non plus, ce demain que votre esprit peuple d’inquiétudes. La vie, c’est maintenant.
- Utile et social ! La tendance est au repli sur soi ? Faisons l’inverse, participons à la vie associative, bricolons, créons, aidons les autres.
- Faisons de l’exercice !Une belle résolution pour annuler le cercle vicieux évoqué tout-à-l’heure. L’activité physique libère les endorphines du bonheur et entretient la masse musculaire.
Le Gingseng, racine miracle
Une autre bonne pratique consiste à se tourner avec humilité vers la merveilleuse pharmacopée de la nature histoire de voir ce qu’elle nous propose de meilleur pour faire disparaître cette sensation de fatigue. Et justement, elle a élaboré un incroyable petit trésor sous la forme d’une simple racine qui prend souvent des allures de silhouette humaine : le Gingseng.
Cette racine, dont les bienfaits sont connus par des traditions thérapeutiques plusieurs fois millénaires, est très efficace contre la fatigue et ses vertus pour booster le système immunitaire sont prouvées, tenant à distance microbes et bactéries.
Le Ginseng aide à raviver la mémoire, apaiser les symptômes de la ménopause et renforcer le tonus physique tout en générant un sentiment de bien-être général.
Lister tous ses bienfaits serait une tâche bien ardue. Les anciens l’appelaient la « racine miracle », non sans raison.
Découvrez en plus sur son histoire et les nombreuses propriétés étonnantes de cette panacée millénaire à travers la vidéo ci-dessous, diffusée récemment sur Arte :